Le pas
PhotosLe pas
Une sculpture horizontale, constituée de structures en bois supportant des miroirs et des plaques de verre, est posée au sol. C'est une écriture visuelle de la marche dans l’espace. Nous sommes incités à contourner cette sculpture. Elle renvoie l’image de nos pas, une image directe à travers le miroir et indirecte reflétée par le verre ; nous sommes confrontés à nos pas, à ceux des autres. C’est une inscription dans le temps et c’est ce qui se passe maintenant.
Au sol, à intervalles réguliers, des cippes blancs, de formes rondes invitent à une déambulation et à une vision rythmée. Ces stèles contiennent les portraits de jeunes gens ; leur coiffure et leur vêtement caractérisent une certaine époque, les années quarante. Matière effritée, blancheur, effacement, transparence, ces visages semblent sereins.
Ces mêmes jeunes gens sont représentés dans une série de photographies de couleur sépia. La prise de vue en contre plongée provoque une instabilité du portrait, suggère un mouvement. A ce moment de l’histoire, comment vivre ? Pourquoi des jeunes gens sont-ils entrés en
résistance ? Le pas est l’élément de la marche, il y est question d’engagement, mais c’est aussi le pas des internés dans leurs déplacements quotidiens sous la menace des bourreaux. Le souvenir de ces disparus évoque la mort mais renvoie à une réflexion sur la vie.
Le pas, 2004
Sculpture, 12 pièces en bois vernis, miroir, verre, 60 x 40 cm chaque pièce
Cippes, 10 pièces : 58 cm de diamètre, 30 cm de hauteur, grillage, journaux, peinture avec des portraits 24 x 30 cm, impression jet d’encre sur papier ordinaire, eaux de javel, verre, plexiglas
Photographies, série de 10 tirages numériques contrecollés sur dibond, 30 x 38 cm
Une sculpture horizontale, constituée de structures en bois supportant des miroirs et des plaques de verre, est posée au sol. C'est une écriture visuelle de la marche dans l’espace. Nous sommes incités à contourner cette sculpture. Elle renvoie l’image de nos pas, une image directe à travers le miroir et indirecte reflétée par le verre ; nous sommes confrontés à nos pas, à ceux des autres. C’est une inscription dans le temps et c’est ce qui se passe maintenant.
Au sol, à intervalles réguliers, des cippes blancs, de formes rondes invitent à une déambulation et à une vision rythmée. Ces stèles contiennent les portraits de jeunes gens ; leur coiffure et leur vêtement caractérisent une certaine époque, les années quarante. Matière effritée, blancheur, effacement, transparence, ces visages semblent sereins.
Ces mêmes jeunes gens sont représentés dans une série de photographies de couleur sépia. La prise de vue en contre plongée provoque une instabilité du portrait, suggère un mouvement. A ce moment de l’histoire, comment vivre ? Pourquoi des jeunes gens sont-ils entrés en
résistance ? Le pas est l’élément de la marche, il y est question d’engagement, mais c’est aussi le pas des internés dans leurs déplacements quotidiens sous la menace des bourreaux. Le souvenir de ces disparus évoque la mort mais renvoie à une réflexion sur la vie.
Le pas, 2004
Sculpture, 12 pièces en bois vernis, miroir, verre, 60 x 40 cm chaque pièce
Cippes, 10 pièces : 58 cm de diamètre, 30 cm de hauteur, grillage, journaux, peinture avec des portraits 24 x 30 cm, impression jet d’encre sur papier ordinaire, eaux de javel, verre, plexiglas
Photographies, série de 10 tirages numériques contrecollés sur dibond, 30 x 38 cm